La Ville de Genève
« De toutes les villes du monde, de toutes les patries intimes qu’un homme cherche à mériter au cours de ses voyages, Genève me semble la plus propice au bonheur. »
Tels sont les mots de Jorge Luis Borges au sujet de la ville du bout du Lac. Il y vécut, au 28 Grand Rue, dans la Vieille ville. Sur la Treille où le promeneur peut se reposer sur le banc le plus long du monde, une plaque nous rappelle à son souvenir.
Car Genève inspire, au creux de sa cuvette souvent grise, prise entre le Salève et les Voirons. Rousseau, Hergé, Paulo Coehlo ou encore Albert Cohen. Et ce ne sont pas ses 200'000 habitants qui diront le contraire. Les initiatives originales et les lieux d’échanges émergent en nombre pour mieux raconter la ville.
Il y a bien sûr les classiques, les Bains des Pâquis, les voyages en mouettes, la Nuit des Bains ou encore Ciné-transat, mais Genève, c’est aussi le coworking des Voisins, la végétalisation urbaine, le site archéologique sous la Cathédrale Saint-Pierre ou encore la HEAD, autant d’exemples d’une Genève qui aime surprendre par le renouveau autant que la valorisation de son patrimoine.
La ville se veut pratique pour les transports, des bus à l’aéroport, importante par sa place financière et internationale, et enfin délicieusement désinvolte. Car Genève ne vit pas comme les autres, elle est genevoise, elle aime ça, et elle nous le rend bien !
Pour partir à la découverte de ses quartiers, cliquez sur les marqueurs rouges sur la carte ou sur les liens ci-dessous . Bon voyage !
Gilles
48 ans
Les bains des Pâquis, c’est mon jardin secret. J’y suis entouré d’inconnus qui deviennent, par ce qui les réunit dans ce lieu magique, des amis. Il y a la vieille dame qui, tous les matins, nage son kilomètre, les jeunes qui y boivent des bières après les cours, ou encore le bobo qui profite du hammam.
Les bains, c’est la plus jolie vue du lac, un regard vers cet infini où tout est possible. C’est la poésie genevoise des aubes musicales au goût des tartines à la confiture, ou des silent parties dans la nuit urbaine. J’aime sa fondue et sa salade grecque, son rosé dans un verre en plastique sous le regard du vieux cygne. Les bains des Pâquis, c’est une douce invitation au voyage aux saveurs de reviens-y.