Laissez-vous bercer et transporter par ses vagues
Il s’agit du plus grand lac entièrement suisse, du haut de ses 220 km2. Par ses canaux il est connecté au lac de Bienne et à celui de Morat.
Si les Romands sont fiers du Lac Léman, il est un lac qui aime sa différence, c’est celui de Neuchâtel. La ville du canton du même nom ne saurait se définir complètement sans ses couleurs changeantes ou sa largesse.
Au loin, on aperçoit l’Hôtel Palafitte, vestige de l’exposition nationale suisse de 2002. Et les surprises se multiplient le long du lac comme le Bain des Dames, monument architectural de Léo Châtelain, restauré depuis 2006 et accessible, depuis, aux messieurs aussi. Plus loin, le Laténium se révèle en plus grand musée archéologique de Suisse, avec ses 50'000 ans d’histoire régionale représentée. La vue sur le lac se métamorphose selon la direction choisie.
Mais on doit s’en détourner à l’approche du centre historique médiéval. Le Château, la collégiale et la Tour des prisons n’ont pas de pareils. Evidemment, la ville de Neuchâtel vibre par ses habitants. Beaucoup la qualifient de ville étudiante. Outre l’Université, courue tant pour ses filières en journalisme ou en ressources humaines que pour la taille de son campus bien plus humain que celui de Lausanne, l’EPFL y a établi en partie résidence aux côtés du Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique.
Les diplômés s’exilent peut-être pour le travail, mais rares sont ceux qui choisissent de quitter la ville qu’ils aiment tant. Pourquoi ? Parce que Neuchâtel a beau être plutôt petite avec moins de 34'000 habitants, mais elle est belle et elle bouge ! Du NIFFF à Festi’Neuch en passant par la Fête des vendanges, on aime s’y égarer !
Il s’agit du plus grand lac entièrement suisse, du haut de ses 220 km2. Par ses canaux il est connecté au lac de Bienne et à celui de Morat.
NIFFF. Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival est connu au-delà des frontières pour sa programmation de cinéma d’horreur complètement déjanté ou loufoque.
Installé dans la Villa de Pury depuis 1904, le MEN a des collections d’objets par milliers et propose des expositions qui bousculent les codes, pour une réflexion profonde sur le monde.
Neuchâtel, j’ai l’ai connue par les études d’abord, puis le travail. A l’origine, je suis de Morges. C’est une ville à taille humaine, à l’image de l’université d’ailleurs. On ne se perd pas dans la masse, on connaît les noms de celui ou celle à côté de qui on est assis.
J’ai vraiment été frappé par l’accueil que j’ai reçu. Les gens s’intéressent, sont ouverts, aiment partager, plus qu’ailleurs. Rapidement, je me suis senti chez moi, dans une ville qui sait aussi valoriser son patrimoine culturel. Elle en est sacrément fière et sait nous en faire profiter.
J’aime particulièrement le musée d’ethnographie. On y sent la recherche de la différence muséographique, on en ressort avec plein de questions sur le monde, et ça c’est inspirant !